Besoin d'air (Libre)

Jolianne venait de se disputer encore avec sa soeur, à cause de quoi ? Des changements, et elle lui avait dit franchement que la façon dont sa soeur avait changé elle n'aimait pas. Jolianne partit presque de la chambre, elle reprit son carnet et retourna alors près de son lit, elle ferma la porte, et prit la direction du port, ça faisait longtemps qu'elle n'y avait plus été et pourtant elle se souvenait du chemin, elle marcha quelques minutes, puis arriva face au port, elle s'asseya sur son banc préféré celui en face du beau grand bateau restaurant. Puis ici, le ciel était toujours découvert, et on pouvait appercevoir les étoiles. Jolianne avait son carnet, et elle commença à dessiner, elle commença d'abord, par ce qu'elle voyait, puis dans son dessin apparut des choses de ressentit, des nuages venant assombrir le ciel, la mer beaucoup plus en folie. Elle ne dessina pas sa soeur, ni sa famille, Il n'avait pas leur place sur ce dessin, vu qu'il voulait qu'elle parle à un inconnu de ses problèmes. Jolianne savait que ses parents et sa soeur ignorait où elle se trouvait mais c'était le moindre de ses soucis. Elle se positionna autrement, elle se mit sur le dos et fixa les étoiles, les larmes coulant sur ses joues, elle aurait mieux fait de rester en France, de rester avec Manon, de faire encore son sport favoris, malgré qu'il y avait une rumeur qui circulait sur elle... Sa soeur changeait certe, elle l'avait bien vu, et elle avait été franche avec elle, peut-être même trop franche. Lui dire qu'elle n'aimait pas ses changements pouvaient faire mal à Elizabelle. Mais celle qui avait le plus mal dans cette histoire c'était Jolianne. Elle qui pensait retrouver sa soeur comme avant, apprend que sa soeur est malade, qu'elle est plus proche de ses parents au point de la laisser toute seule dans son coin à table, et de s'assoir autre part qu'à coté d'elle, puis qu'elle a un compagnon et deux belles filles. C'était dure à encaisser. Jolianne devait faire le point certe mais elle ne savait pas comment. Elle était tellement perdue dans cette histoire. Pour elle, maintenant les chansons qu'elle avaient écrites toutes les deux, voir Elizabelle n'avait plus aucun sens pour elle, il n'y avait plus de message. Jolianne regardait toujours le ciel, perdu dans ses pensées, et elle n'entendit pas des pas se rapprocher d'elle... Mais elle s'en fichait maintenant, plus personne ne comptait pour elle ou moins qu'avant...

Elizabelle était à la maison, Jolianne se trouvait exactement au port donc en dehors de cette fichue maison qu'elle détestait de plus en plus. C'était d'ailleurs la première fois qu'elle fuguait de la sorte. Jolianne ignorait ce qui se passait à la maison en ce moment, elle se doutait même que personne ne la chercherait, Jolianne avait remit dans son sac son bloc de dessins pour qui ne s'abime pas avec la pluie, Jolianne savait qu'il allait pleuvoir, car elle voyait le ciel se couvrir petit à petit, et elle avait bien fait car 10 minutes après avoir finit son dessin les premières gouttes de pluie tombèrent sur son visage. Jolianne s'en fichait car ça se mélangeait à sa peine, à ses larmes. Jolianne était dans son monde en ce moment. Elle savait qu'elle n'écouterait pas ses parents, ni sa soeur, et encore moins David. Si seulement ça pouvait être Connor, son cousin qu'elle aimait tant et qui la comprenait presque mieux que sa grande soeur dont elle était moins proche maintenant, Jolianne avait son portable sur elle, il sonna, enfin vibra vu qu'elle l'avait mit sur vibreur. Elle vit sur son écran : Eliza. Elle laissa sonner son portable, et ne répondit pas. Encore une fois si c'était Connor, elle répondrait de suite. Jolianne continua à attendre sous la pluie, 'elle avait un peu froid car elle avait qu'une petite blouse, et une couverture ne pouvait pas la protéger totalement du froid de la nuit et de la pluie. Jolianne se demandait quand même si Connor allait venir sur ses recherches et s'il ferait équipe avec Elizabelle. Jolianne commençait à etre fatiguée, surement à cause du froid mais aussi car il était fort tard, et qu'en temps normal, Jolianne dort déjà à cette heure là.